De ces échanges il apparaît
1 – que la fille du proviseur était dans le groupe surpris à se faire passer un joint, mais aucun papier administratif ne le mentionne.
2 – Tous les élèves surpris s’étaient entendus avant d’être interrogés séparément pour désigner sous le surnom de Goofy le garçon étranger au Lycée qui s’était enfui.
Seul François l’a nommé devant la commission. Les autres ont tous nié le connaître malgré leur accord préalable. En tout cas François, qui avait en main le « joint » circulant quand le groupe avait été surpris, et qui admettait connaître l’intrus par son surnom, a été aussitôt soupçonné d’être un intermédiaire du trafic de drogue au Lycée.
3 – Les anciens élèves nous ont confirmé que la Conseillère Principale d’Éducation qui présidait la Commission, persuadée de sa culpabilité, s’est acharnée sur lui et a annoncé qu’il serait signalé à la Police. Ainsi François, considéré par ses camarades comme un consommateur occasionnel, se retrouvait seul devant les enquêteurs policiers, et risquait d’avoir à affronter seul des exécutants envoyés par les trafiquants s’il fournissait des informations.