2019
Le bureau de
l'Association traverse une période difficile mais le contact est
maintenu avec le journaliste. Cependant, les évènements sociaux
accaparant l'actualité, notre dossier reste en attente.
18
Mars 2019 : 1ère réunion avec une
journaliste mandatée par le précédent, suivie, après des rendez-vous
maintes fois remis, d'un contact personnel avec les parents de François.
Lors de cette rencontre,
chaleureuse, la journaliste accompagnée d’un photographe laisse entendre
aux parents que l’article qu’elle va rédiger paraîtra prochainement dans
Libé. Au cours de l’AG du 22 juin, l’Association décide de
demander au journal de publier son article, non en fin d’année scolaire
ou en début de vacances, mais à la rentrée, en septembre. Le temps passe,
l’article ne paraît pas. Interrogée, la journaliste déclare avec
embarras que la direction du journal a renoncé à cette publication, sans
justification.
Novembre 2019, Bernard et
Mireille apprennent qu’un film portant sur les circonstances du décès de
François vient d’être réalisé par un groupe d’élèves de la section
cinéma du lycée. Afin d’en avoir connaissance ils écrivent au proviseur
qui ne daigne pas leur répondre. Heureusement ! Les collègues de la
section leur en donnent une copie ; mais cet exercice d’élèves qui
avaient travaillé seuls à partir du site du comité n’offre rien
d’intéressant pour nous, excepté le fait que les élèves avaient
interrogé le commissariat de police de Montgeron. Ce dernier ignorait
tout de l’affaire, mais a rappelé à ses interlocuteurs les principes à
suivre lors d’une enquête.
Ils
reçoivent un message qu’ils n’espéraient plus : après avoir lu le
contenu du site du comité, un ancien camarade de François se manifeste
auprès d’eux, prêt à les aider. S’en suit un échange de mails qui
aboutit à la rencontre en juin entre deux anciens élèves et les parents.
Le même camarade est
entendu plus tard par les membres du bureau et sollicite d’autres
élèves. L’un d’eux apporte son témoignage à la secrétaire de
l’Association à propos des souvenirs qui lui restent des circonstances
du décès de François.
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Période de pandémie, période
de mise en veilleuse des activités de l’Association. Cependant,
Bernard et Mireille restent vigilants.
En janvier 2020, ils reçoivent un message qu'ils n'espéraient plus:
après avoir lu le contenu du site du Comité, un ancien camarade de
François se manifeste auprès d'eux, prêt à les aider. S'en suit un
échange de mails qui aboutit à la rencontre en juin entre deux anciens
élèves et les parents.
Le même camarade est entendu plus tard par les membres du bureau,
sollicite d'autres élèves. L'un apporte son témoignage à la secrétaire
de l'Association à propos des
souvenirs qui lui restent des circonstances du décès de François.
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De tous ces échanges ne
ressort aucun élément nouveau dont on puisse faire état devant la
Justice. Mais on peut noter quelques points :
1. La fille du Proviseur faisait partie du groupe d'élèves surpris à
partager un "joint" au pied d'un bâtiment
mais aucun document administratif ne le mentionne.
2. Avant le passage devant la commission, tous les élèves du groupe
s'étaient entendus pour désigner le membre étranger au Lycée sous le
surnom de "Goufy" lorsqu'ils seraient interrogés séparément. Seul François l'a nommé devant la commission. Les
autres ont nié le connaître malgré leur accord préalable. François est
devenu ainsi le témoin principal qu'il fallait présenter à la Police.
3. Selon les propos des anciens élèves, la CPE (Conseillère Principale d'Éducation)
qui dirigeait la Commission s'est "acharnée" sur François, lui qui,
toujours aux dires de ses camarades, était le moins impliqué dans la
consommation de drogue, et à plus forte raison dans un trafic, et le plus
"sage" d'entre eux. "C'était injuste!" La CPE a proféré contre François
des menaces disproportionnées avec la faute commise, au point que
certains élèves ont tenté d'intervenir auprès d'elle, en vain. |