Chronologie détaillée
Cette chronologie devrait permettre au lecteur de comprendre l’enchaînement des faits. (en rouge les faits liés à l’action ou l’inaction de l’Éducation nationale).
Janvier 2016. Au cours de l’assemblée Générale les adhérents ont pu enfin disposer du DVD et du livre, dont la réalisation venait de s’achever. Ils ont été invités à diffuser ces documents, comme appui de notre action, afin d’étendre autant que possible l’information sur notre cause.
« Tu t’appelais François« , DVD réalisé par Laurent Merlin. https://www.youtube.com/watch?v=R6skm6TGDuQ
Le livre « Cannabis mortel au lycée« , verbatim des témoignages enregistrés pour le film, enrichi du rapport d’investigation du cabinet Carré (2006).
Le résumé imprimé sur feuille volante recto-verso reprenant l’article du site en PDF pour impression ou envoi par internet (cliquez)
en accompagnement du DVD
également utilisé pour information
Nous disposons encore d’un certain nombre d’exemplaires, qui peuvent être obtenus en envoyant un courrier aux responsables de l’association.
Février 2016 : nous confions le dossier à une nouvelle avocate connue pour son militantisme dans des affaires sensibles.
Comme chacun sait, le non lieu prononcé le 9 août 2001 clôt l’affaire. Seul un fait nouveau révélé peut permettre l’ouverture d’une nouvelle information.
Il faut « faire se délier les langues », nous préconise l’avocate et obtenir des faits nouveaux, à partir de témoignages.
1° Nous avons donc lancé une campagne d’appel à témoins.
En plus du DVD et du livre, les adhérents ont été destinataires de courriels, les invitant à chercher des témoins potentiels. Nous n’avons reçu jusqu’à présent que des témoignages de sympathie.
Merci à Michel-Paul Bourdin, l’ancien élève qui nous a ouvert les pages du site qu’il a créé :
» Mémoires Vives du Lycée de Montgeron » (http://mem.viv.free.fr/).
Il nous a apporté chaleureusement une aide aussi dévouée qu’efficace en mettant en ligne
Deux appels à mémoire http://mem.viv.free.fr/Musee/Freyss/
Le résumé de l’affaire
Il a adressé un message aux 210 anciens élèves ou professeurs dont il avait l’adresse électronique, pour les inviter à se connecter.
2° Une nouvelle piste est ouverte.
La lecture du certificat de décès, permet de soulever un point qui n’avait jamais été relevé jusque là : le médecin appelé sur le lieu de la découverte du corps, note des « ecchymoses multiples et une plaie importante thoracobrachiale gauche ».
Cette constatation prouve qu’il a observé attentivement le corps, dont il conclut au décès. Si, à la suite de cet examen, il ne mentionne ni lividités ni rigidité cadavériques, cela signifie qu’elles n’étaient pas encore apparues, sinon, de toute évidence, il n’aurait pas manqué de le préciser.
Ces altérations apparaissent 1 à 2 heures après le décès pour les lividités. La rigidité est devenue évidente à la sixième heure. Or le certificat a été rédigé à 20 h 35. Le décès ne peut donc pas remonter à 3 h 49, la nuit précédente, c’est à dire 17 heures plus tôt ; c’est pourtant ce que l’enquête a affirmé… pour conclure à un accident ferroviaire.
La déclaration du médecin urgentiste affirme bien que « le décès était sûrement antérieur à moins de 6 heures ».
Cette affirmation nous permet de contester le délai que les conclusions policières veulent faire admettre entre le décès et sa constatation et détruit la thèse de l’accident ferroviaire. Il est étonnant que le juge lecteur du certificat ne se soit posé aucune question, (comme plus tard le juge ne retiendra pas les marques de strangulations notées par un expert).
Mais, selon l’avocate, la déclaration du médecin et la conclusion qu’il en tire sur l’heure du décès, pour importantes qu’elles soient, ne constituent pas, pour l’instant, un fait nouveau susceptible d’obtenir la réouverture du dossier.
En effet, c’est un commentaire sur une pièce déjà au dossier. Pour en obtenir la réouverture, il faudra apporter un vrai fait nouveau, une révélation.
Il faut donc poursuivre la recherche de témoins.
3° Une nouvelle proposition d’aide vient de s’offrir à nous
Un professeur de médecine légale, qui jouit d’une notoriété internationale, avait fourni à la justice un rapport très critique sur la façon dont avait été menée l’autopsie et cela sans les photos que l’on nous a toujours refusées. Ce rapport a-t-il été lu par le juge?
Ce professeur a répondu à propos de l’envoi par Mireille et Bernard du livre « Cannabis mortel au lycée », que les absences de lividités et de rigidité étaient très importantes et que cela remettait tout en cause. Il a offert de se « replonger dans le dossier« .
Obtenir les photos est notre seul espoir de pouvoir bénéficier de sa compétence.
Janvier 2016. Au cours de l’assemblée Générale les adhérents ont pu enfin disposer du DVD et du livre, dont la réalisation venait de s’achever. Ils ont été invités à diffuser ces documents, comme appui de notre action, afin d’étendre autant que possible l’information sur notre cause.
« Tu t’appelais François« , DVD réalisé par Laurent Merlin. https://www.youtube.com/watch?v=R6skm6TGDuQ
Le livre « Cannabis mortel au lycée« , verbatim des témoignages enregistrés pour le film, enrichi du rapport d’investigation du cabinet Carré (2006).
Le résumé imprimé sur feuille volante recto-verso reprenant l’article du site en PDF pour impression ou envoi par internet (cliquez)
en accompagnement du DVD
également utilisé pour information
Nous disposons encore d’un certain nombre d’exemplaires, qui peuvent être obtenus en envoyant un courrier aux responsables de l’association.
Février 2016 : nous confions le dossier à une nouvelle avocate connue pour son militantisme dans des affaires sensibles.
Comme chacun sait, le non lieu prononcé le 9 août 2001 clôt l’affaire. Seul un fait nouveau révélé peut permettre l’ouverture d’une nouvelle information.
Il faut « faire se délier les langues », nous préconise l’avocate et obtenir des faits nouveaux, à partir de témoignages.
1° Nous avons donc lancé une campagne d’appel à témoins.
En plus du DVD et du livre, les adhérents ont été destinataires de courriels, les invitant à chercher des témoins potentiels. Nous n’avons reçu jusqu’à présent que des témoignages de sympathie.
Merci à Michel-Paul Bourdin, l’ancien élève qui nous a ouvert les pages du site qu’il a créé :
» Mémoires Vives du Lycée de Montgeron » (http://mem.viv.free.fr/).
Il nous a apporté chaleureusement une aide aussi dévouée qu’efficace en mettant en ligne
Deux appels à mémoire http://mem.viv.free.fr/Musee/Freyss/
Le résumé de l’affaire
Il a adressé un message aux 210 anciens élèves ou professeurs dont il avait l’adresse électronique, pour les inviter à se connecter.
2° Une nouvelle piste est ouverte.
La lecture du certificat de décès, permet de soulever un point qui n’avait jamais été relevé jusque là : le médecin appelé sur le lieu de la découverte du corps, note des « ecchymoses multiples et une plaie importante thoracobrachiale gauche ».
Cette constatation prouve qu’il a observé attentivement le corps, dont il conclut au décès. Si, à la suite de cet examen, il ne mentionne ni lividités ni rigidité cadavériques, cela signifie qu’elles n’étaient pas encore apparues, sinon, de toute évidence, il n’aurait pas manqué de le préciser.
Ces altérations apparaissent 1 à 2 heures après le décès pour les lividités. La rigidité est devenue évidente à la sixième heure. Or le certificat a été rédigé à 20 h 35. Le décès ne peut donc pas remonter à 3 h 49, la nuit précédente, c’est à dire 17 heures plus tôt ; c’est pourtant ce que l’enquête a affirmé… pour conclure à un accident ferroviaire.
La déclaration du médecin urgentiste affirme bien que « le décès était sûrement antérieur à moins de 6 heures ».
Cette affirmation nous permet de contester le délai que les conclusions policières veulent faire admettre entre le décès et sa constatation et détruit la thèse de l’accident ferroviaire. Il est étonnant que le juge lecteur du certificat ne se soit posé aucune question, (comme plus tard le juge ne retiendra pas les marques de strangulations notées par un expert).
Mais, selon l’avocate, la déclaration du médecin et la conclusion qu’il en tire sur l’heure du décès, pour importantes qu’elles soient, ne constituent pas, pour l’instant, un fait nouveau susceptible d’obtenir la réouverture du dossier.
En effet, c’est un commentaire sur une pièce déjà au dossier. Pour en obtenir la réouverture, il faudra apporter un vrai fait nouveau, une révélation.
Il faut donc poursuivre la recherche de témoins.
3° Une nouvelle proposition d’aide vient de s’offrir à nous
Un professeur de médecine légale, qui jouit d’une notoriété internationale, avait fourni à la justice un rapport très critique sur la façon dont avait été menée l’autopsie et cela sans les photos que l’on nous a toujours refusées. Ce rapport a-t-il été lu par le juge?
Ce professeur a répondu à propos de l’envoi par Mireille et Bernard du livre « Cannabis mortel au lycée », que les absences de lividités et de rigidité étaient très importantes et que cela remettait tout en cause. Il a offert de se « replonger dans le dossier« .
Obtenir les photos est notre seul espoir de pouvoir bénéficier de sa compétence.
AG du 3 février 2018: Jean-Pierre Petit fait allusion à une démarche en cours qu’il a entreprise auprès d’un journaliste de Libération.
Nous rencontrons ce journaliste en avril. Il est très intéressé, mais doit s’absenter à l’étranger.
Juin: décès brutal de Jean-Pierre Petit.
Le bureau de l’Association traverse une période difficile mais le contact est maintenu avec le journaliste. Cependant, les évènements sociaux accaparant l’actualité, notre dossier reste en attente.
18 Mars 2019 : 1ère réunion avec une journaliste mandatée par le précédent, suivie, après des rendez vous maintes fois remis, d’un contact personnel avec les parents de François. Lors de cette rencontre, chaleureuse, la journaliste accompagnée d’un photographe laisse entendre aux parents que l’article qu’elle va rédiger paraîtra prochainement dans Libé. Au cours de l’AG du 22 juin, l’Association décide de demander au journal de publier son article, non en fin d’année scolaire ou en début de vacances, mais à la rentrée, en septembre. Le temps passe, l’article ne paraît pas. Interrogée, la journaliste déclare avec embarras que la direction du journal a renoncé à cette publication, sans justification.
Novembre 2019, Bernard et Mireille apprennent qu’un film portant sur les circonstances du décès de François vient d’être réalisé par un groupe d’élèves de la section cinéma du lycée. Afin d’en avoir connaissance ils écrivent au proviseur qui ne daigne pas leur répondre. Heureusement ! Les collègues de la section leur en donnent une copie ; mais cet exercice d’élèves qui avaient travaillé seuls à partir du site du comité n’offre rien d’intéressant pour nous, excepté le fait que les élèves avaient interrogé le commissariat de police de Montgeron. Ce dernier ignorait tout de l’affaire, mais a rappelé à ses interlocuteurs les principes à suivre lors d’une enquête.
Période de pandémie, période de mise en veilleuse des activités de l’Association. Cependant, Bernard et Mireille restent vigilants.
En janvier 2020, ils reçoivent un message qu’ils n’espéraient plus: après avoir lu le contenu du site du Comité, un ancien camarade de François se manifeste auprès d’eux, prêt à les aider. S’en suit un échange de mails qui aboutit à la rencontre en juin entre deux anciens élèves et les parents.
Le même camarade est entendu plus tard par les membres du bureau, sollicite d’autres élèves. L’un apporte son témoignage à la secrétaire de l’Association à propos des souvenirs qui lui restent des circonstances du décès de François.
De tous ces échanges ne ressort aucun élément nouveau dont on puisse faire état devant la Justice. Mais on peut noter quelques points :
1. La fille du Proviseur faisait partie du groupe d’élèves surpris à partager un « joint » au pied d’un bâtiment mais aucun document administratif ne le mentionne.
2. Avant le passage devant la commission, tous les élèves du groupe s’étaient entendus pour désigner le membre étranger au Lycée sous le surnom de « Goofy » lorsqu’ils seraient interrogés séparément. Seul François l’a nommé devant la commission. Les autres ont nié le connaître malgré leur accord préalable. François est devenu ainsi le témoin principal qu’il fallait présenter à la Police.
3. Selon les propos de ses camarades, la CPE (Conseillère Principale d’Éducation) qui dirigeait la Commission s’est « acharnée » sur François, lui qui, toujours aux dires de ses camarades, était le moins impliqué dans la consommation de drogue, et à plus forte raison dans un trafic, et le plus « sage » d’entre eux. « C’était injuste! » La CPE a proféré contre François des menaces disproportionnées avec la faute commise, au point que certains élèves ont tenté d’intervenir auprès d’elle, en vain.
C’est avec la même détermination que l’Assemblée générale s’est tenue le 3 juin 2023 à Paris. De nouvelles orientations de nos actions ont été envisagées afin que des jeunes ne soient pas amenés par leur curiosité et innocence à se mettre en danger dans un jeu mortel de rôles où les adultes encadrants, les institutions, les autorités, la police, ne jouent pas le leur, celui de les protéger.
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