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Les témoignages de soutien et l’engagement des
adhérents
En 2007, dix ans après le drame, des adhérents témoignaient de leur engagement dans l'Association.
Aujourd'hui en 2017, l'association reste tout aussi mobilisée pour la recherche de la vérité.
Le
15/09/07
« Le 27 mai 1997 un jeune est mort de mort violente et
il est manifeste qu’il n’y a eu ni suicide, ni accident./
Depuis bientôt dix ans, les autorités administratives exercent leur
volonté de masquer la réalité des faits et de jeter le trouble sur la mémoire
de François, au mépris de la souffrance de ses parents, de leur exigence de
savoir, et d’un élémentaire sentiment d’humanité.
Tout ceci m’est insupportable. La quête de la vérité s’impose et
j’y contribue. »
C.D.
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Le 03/10/07
Si, année après année, nous renouvelons notre adhésion à l'Association François, c'est par solidarité avec ses parents, Mireille et Bernard Thérrié-Flaux. Trop de zones d'ombre subsistent dans l'enquête, c'est pourquoi nous les accompagnons dans leurs démarches légitimes pour connaître la vérité.
D. et M. H.
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Le
10/10/07
« Je suis adhérente de l’Association François car je trouve
inadmissible que les autorités dites compétentes aient bâclé une enquête
qui concerne la mort d’un jeune homme. A travers l’indignation et la douleur
de ses parents, c’est toute injustice judiciaire qu’il faut pointer et ne
pas renoncer à l’objectif de vérité. »
MB
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Le
11/10/07
« Suite au décès de François Therrié concluant à un suicide,
conclusion rapide présentant de nombreuses anomalies déjà citées dans le
dossier, je me suis jointe aux membres de l’Association François pour faire
reconnaître ces irrégularités.
Le carnet d’adresses de François égaré ? Disparu ?...
Comme les bandes audio des pompiers de La Seyne sur mer morts brûlés en 2003
(infos FR3 ces jours derniers). Où sont passées ces bandes ?
Pourquoi un tenancier de pizzeria à Grenoble ayant entendu des clients
préparer l’élimination d’un dealer, apprenant le lendemain le décès de
ce dernier, a permis l’arrestation et les aveux de ces clients…Ces derniers
furent acquittés. Ayant témoigné à visage découvert, depuis il vit un
enfer, dans la terreur !
Je croyais en la Justice de mon pays, mais chaque jour les medias
annoncent ces anomalies qui permettent aux tueurs de continuer leurs méfaits.
Je ne peux qu’être bouleversée, m’interroger et
demander pour la paix des parents la réouverture du dossier prouvant
l’impossibilité de la thèse du suicide. »
JP
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Le 14/10/2007
Les
motivations de mon engagement dans l’association François
Dès que j’ai été contactée par l’amie qui m’a parlé de la double
souffrance des parents de François (la perte de leur enfant et la dénaturation
de sa mort qualifiée de suicide), et de leur projet de créer une association
ayant pour but d’unir toutes les forces possibles pour établir la vérité
sur cette mort, j’ai souhaité apporter mon soutien à cette entreprise.
Deux
sentiments m’animent : la compassion et la sympathie devant tant de
souffrance d’une part et la volonté de défendre la vérité et la justice. Dès
les premiers instants après la découverte du corps de François, ses parents ,
loin de recevoir le moindre secours, la moindre consolation et la moindre aide
des organismes d’État engagés dans cette affaire (l’Éducation Nationale,
la Police, la Justice (médecins légistes, juges, procureurs), la SNCF) ont vu
et voient se dérouler devant eux depuis dix ans un tissu de mensonges, de
manquements graves (pertes d’objets, enquête bâclée), de silences, de refus
de prendre ses responsabilités qui déshonorent l’ensemble de ces
administrations. De telles carences sont trop nombreuses et convergentes pour être
interprétées comme des négligences dues au hasard. Elles signent une volonté
de camoufler en suicide une mort extrêmement suspecte du fait de sa liaison
avec une obscure affaire de consommation de drogue dans un lycée français.
Derrière
la souffrance indicible des parents de François, il y a dans l’action de
cette association une démarche citoyenne à laquelle ils nous invitent et
qu’ils ont initiée avec courage : obliger les pouvoirs publics à
respecter les citoyens, à refuser de laisser salir la mémoire d’un
adolescent brillant et plein de vie, à préférer la vérité au mensonge, à
refuser de faire passer un silence hautain pour la prétendue protection d’une
institution (l’Éducation Nationale), en un mot à défendre, banalement, la
justice et les droits de l’individu, bafoués dans cette affaire par les deux
Ministères qui ont en charge l’éducation de la jeunesse et la protection des
citoyens.
Comment
a-t-on pu en arriver à détruire un à un tous les recours officiels, légaux
qui auraient dû se mettre en branle d’eux-mêmes après un tel événement au
point qu’il faille créer une association qui n’a d’autre but que
d’exiger que soient faits avec sérieux et professionnalisme les actes qui
suivent habituellement une mort suspecte (enquête, rapports d’autopsie,
recueil de témoignages, interrogatoires, collecte des indices) ? Il semble
que depuis le premier jour, tout a été fait pour conforter la thèse de la
police des juges et de l'Education Nationale (le suicide) et non pour rassembler
les indices nécessaires à la découverte de la vérité.Et le temps qui passe
rend de plus en plus improbables les possibilités de trouver l’explication véritable
de la mort de François, oserai-je dire, de retrouver son assassin.
C’est
contre ces fautes que je veux me battre aux côtés de l’Association François.
F. T.
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Le 17/10/07
« Pour nous l’ Association François
met en exergue trois injustices :
-
La mort inexpliquée d’un jeune homme plein
d’avenir.
-
La douleur et l’angoisse des parents et amis qui
voudraient en connaître les circonstances réelles.
-
L’inhumanité et l’indifférence d’une
justice qui se refuse à réouvrir un dossier dans lequel doutes et
interrogations subsistent. »
M. et Mme C.
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Le 19/10/2007
Membre de l'Association François depuis sa création, je tiens à
faire connaître les raisons qui m'ont amené à y adhérer et à
continuer jusqu'à présent à en faire partie. En effet, devant
l’ensemble des incohérences des enquêtes menées suite au décès de
François, je trouve que la vérité sur les circonstances de sa mort n'ont
pas été établies d'une manière satisfaisante. La Police n'a pas
expliqué ses manques dans la suite de l'enquête (pas de recherches de
témoins, perte de pièces importantes qui lui ont été confiées,
examen du corps fait par un médecin légiste sous influence etc.)
Les Services locaux et nationaux de
l'Éducation Nationale se sont
totalement désintéressés du problème dont l'origine est certainement
dans le lycée de Montgeron la veille du décès.
La Justice n'a pas cherché à savoir la vérité alors que par
ailleurs elle reconnaît les incohérences du dossier. Elle s'est
d'autre part montrée odieuse vis à vis de la famille qui demandait la
poursuite des investigations.
Pour ces raisons sommairement résumées je tiens à continuer à
soutenir la famille de François avec L' Association François dans sa
recherche pour la vérité. Ces Institutions de la République, hélas
par leurs défaillances, ont déçu les espoirs que l'on pouvait mettre
en elles.
A.K.
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Le
20/10/07
Justice aveugle,
aveugle toujours ?
Pourquoi dix ans
après la mort de François dans des circonstances inexpliquées, je reste
persuadé que la vérité éclatera un jour ? Pourquoi malgré les
nombreux échecs et déceptions, je veux avec l’Association rester
fidèle à l’élan de solidarité qui nous a rassemblés aux côtés de
ses parents ?
Par amitié ?
Bien entendu.
Nos familles se
connaissent depuis près de 30 ans. Nos enfants ont joué ensemble quand
ils étaient petits. Et nous avons continué à nous fréquenter après le
départ des Therrié-Flaux de Mennecy.
De plus, l’été
qui a précédé la disparition de François, Mireille et Bernard ont
spontanément proposé à ma fille, qui venait de vivre un moment
difficile, d’aller avec eux en vacances à la montagne. Je leur suis
reconnaissant de lui avoir offert de partager pendant 15 jours leur
chaleureuse vie de famille.
Elle n’avait
rien à voir avec la description totalement négative qu’en ont faite
les services de police à partir de « témoignages » de gens
qui ne les connaissaient pas. Les enquêteurs ont fait varier pour les
besoins de la thèse du suicide le portrait psychologique de Mireille et
Bernard, présentés comme des parents laxistes dans l’enquête
initiale, puis comme des parents trop stricts dans le rapport du SRPJ de
Versailles.
François était
un garçon dynamique, joyeux, inventif, plein d’humour et d’ironie,
doué d’un esprit curieux et d’un vrai sens artistique. Il se
projetait dans l’avenir avec toutes les aspirations que lui permettaient
ses bons résultats scolaires. Il n’est pas vraisemblable qu’il ait
choisi de mourir, d’autant plus qu’il avait avoué à Bernard le
problème qu’il avait au Lycée.
Cette ferme
conviction me pousse à soutenir la lutte de ses parents et de l’Association
François pour découvrir la vérité sur sa mort.
Car cette
conviction est étayée par la raison.
Pour quiconque
exerce l’esprit critique que l’on est en droit d’attendre de tout
citoyen, il apparaît clairement que les très nombreuses anomalies et
failles dans l’enquête ne peuvent pas être simplement le fruit du
hasard. Une enquête initiale bâclée, des interprétations hâtives, un
rapport peu scientifique d’un médecin légiste sous influence, des
négligences coupables allant jusqu’à la « perte » de
documents essentiels dans l’enceinte d’un commissariat, des contrevérités
et non-dits liés à des préoccupations d’ordre personnel ou politique,
une tendance des Institutions à se protéger quand des fautes ont été
commises, tout cela a contribué à orienter l’enquête vers la thèse
du suicide parce qu’elle arrangeait tout le monde.
Pourtant il y a
beaucoup d’éléments qui auraient dû amener la Police à explorer l’éventualité
d’un meurtre, ou peut-être d’un « accident » causé par
des tiers, camouflé en suicide. Mais apparemment il n’était pas bon
même d’envisager l’éventualité que la mort de François ait pu
être liée au trafic de drogue au Lycée de Montgeron.
Plus de 10 ans
après, je reste solidaire avec l’Association François et avec Bernard
et Mireille Therrié dans le combat pour la recherche de la vérité sur
les conditions de la mort de François
-
parce que,
malgré la définition contestable du fait nouveau, j’ai
bon espoir que toutes les anomalies que nous dénonçons amèneront un
procureur épris de justice à ordonner la réouverture du dossier.
-
parce que je
ne peux croire que parmi les jeunes du lycée qui aimaient ou
connaissaient François, il ne s’en trouvera pas un pour un jour
donner une information permettant d’approcher la vérité.
KC
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Le 27/10/07
« Voilà plus de 10 ans que l’association
François existe, ces 10 ans ont été riches d’initiatives de certains
d’entre nous, d’échanges, de recherches de la vérité de la
disparition de François.
Pourquoi suis-je toujours-là, même silencieuse,
avec de l’humanité et de la sensibilité envers Mireille et Bernard ?
§
Je ne crois pas à la thèse du suicide de François. Il
n’avait pas le profil d’un adolescent dépressif, il exaltait une joie
de vivre certaine.
§
Je soutiens les actions de l’association pour connaître
la vérité sur la mort de François.
§
Les attentes, les zones d’ombre, les failles, les
faiblesses, les ambiguïtés, les non-réponses des institutions me
surprennent, m’interpellent, me déconcertent, me déçoivent.
Je suis auprès de Mireille et de Bernard pour les soutenir
dans leur malheur et pour les aider moralement dans les démarches qui
aboutiront un jour, je le souhaite de tout cœur, à la vérité.»
F. K.
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Le
27/10/07
« Le
chagrin ? Non, la colère et la pitié : quousque tandem ?
Le déni de justice dure depuis dix ans : Police, Justice,
Education Nationale se donnent la main pour étouffer une affaire de
drogue suivie de la mort d’un adolescent. Affaire classée :
trouvez du nouveau. Faute de trouver les coupables, organisons
l’accablement des victimes.
On nous
tue un enfant. Mère et professeur, je m’indigne du traitement réservé
à l’Affaire. On banalise le fait divers: (c’est un coquin qui devait
mal tourner… !) On victimise…l’Education nationale (ce
pauvre proviseur n’avait pas mérité ça!) On accuse évidemment
les Parents (professeurs) : mal élevé,
le coquin ! La Police perd les indices, l’autopsie est
aveugle, la Justice pressée d’enterrer l’enquête avec le corps. On
classe l’affaire sur un prétexte et on condamne les parents aux dépens.
Qu’espérons-nous si
le Rectorat protégeait son
proviseur, qui protégeait sa fille, qui protégeait … non, on ne peut
pas penser que son statut lui avait permis de protéger des dealers? La réouverture
du dossier.»
M.A.
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07/12/07
J'ai
honte des administrations et de la justice de mon pays. Depuis le 27 mai
1997, je suis associée à l'immense peine de mes amis Mireille et Bernard
Thierrier-Flaux qui ont perdu leur fils François dans des conditions aujourd'hui
non encore élucidées. J'ai honte de l'administration d'un lycée qui au
moment du drame apparaît avoir voulu méconnaître l'importance d'un
trafic de drogue connu, dans lequel de nombreux jeunes lycéens étaient
impliqués. J'ai honte des services de police locaux qui se sont enfermés
dans une unique explication du décès "un suicide d'adolescent"
et qui n'ont pas effectué les premières enquêtes d'usage avec une sécurisation
et un examen sérieux des lieux du drame, de la mise sous séquestre du
matériel SNCF et qui de surcroît ont perdu un précieux carnet
d'adresses de François qui aurait pu permettre de mieux connaître ses fréquentations.
J'ai honte du service de médecine légale parisien qui s'est laissé
influencer par la police et a porté un jugement inadmissible sur François
, (au mépris des règles déontologiques qui honorent le corps médical),
alors qu'il ne connaissait rien de sa personnalité, de sa vie, de sa
famille, ce qui laisse douter de l'orientation et de la qualité de
l'autopsie. J'ai honte de la justice qui ne semble avoir exercé aucun
regard critique sur l'enquête policière, le rapport du médecin légiste
et n'a pas jugé opportun d'ouvrir des investigations complémentaires
pour connaître d'autres vérités.
J'ai
moi-même adressé une lettre au doyen des juges d'instruction de Melun après
le drame décrivant ce que je connaissais de François, soulignant des
interrogations et demandant à être entendue. Je n'ai jamais été
sollicitée ni convoquée. En raison de tous ces "errements et incompétences
institutionnels" je ne peux me résoudre à accepter les conclusions
apportées par les différentes autorités. Je continue à adhérer à
l'Association François car comme les parents et les nombreux amis, je
suis en quête de Vérité.
B.
H.
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